dimanche 8 février 2015

Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam

Roman que je viens tout juste de terminer, tout est encore frais dans ma tête et j'espère ne rien oublier pour vous donner envie de lire ce livre, parce qu'il en vaut le détour. L'histoire se passe à Carson Mills, petite village où tout le monde se connaît, et où sévit le dangereux psychopathe Jon Petersen, nous suivons donc sa vie à partir de sa naissance. C'est l'histoire d'une descente aux enfers d'un enfant qui était mal barré dès le départ. Et c'est juste grandiose. Pour ceux qui connaissent Maxime Chattam, c'est très différent de ce qu'il a pu faire auparavant, mais j'ai largement préféré, parce que l'atmosphère est poignante et nous prend au tripes. Ce n'est pas du gore pour du gore, tout est plus réfléchi, et cela se ressent notamment dans l'écriture de l'auteur. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus frappé dès les premières pages : je trouve que Chattam s'est énormément amélioré par rapport à ses précédent roman dans sa manière d'écrire. Tout est plus intelligent, plus poétique, plus travaillé, et j'en passe. Mais j'aimerais surtout insister sur l'intelligence de son écriture : il y a une réflexion derrière ses phrases, derrière l'histoire et ce qui s'en suit, c'est assez impressionnant, il faut le lire pour comprendre ce que je veux dire. De ce fait, l'auteur a installé une atmosphère réellement particulière, à l'image des horreurs qui sont commise tout au long de l'histoire. On a l'impression que tout est en noir et blanc, tout est froid, sombre, glauque à souhait plus on avance dans l'ébauche de Jon Peterson. 

Les personnages secondaires à Jon prennent peu à peu une plus grande place dans le roman, allant même jusqu'à le remplacer. Au départ, le point de vue est principalement tourné vers lui, et on est frustré de voir que les habitants du village ne comprennent pas vraiment ce qu'il se passe alors que nous savons tout. C'était vraiment intéressant de savoir pour une fois qui est le psychopathe de l'histoire puisque d'habitude nous sommes du côté des enquêteurs et le but du roman est de trouver l'auteur des crimes. C'est donc un tout autre aspect que nous offre l'auteur ici et cela m'a beaucoup plus. Il y a malgré tout quelques incohérences qui m'ont dérangé, notamment avec le fait d'inclure un narrateur exclue à l'histoire dont nous ne savons pas l'identité jusqu'à la fin. Je n'ai pas trouvé ça très bien mené et je me demande encore qui c'est. Mais c'est sûrement parce que j'ai lu le roman très vite (deux jours), avec l'adrénaline et l'envie de connaître le dénouement en entier. 

C'est également un roman très dur, c'est ce genre de roman qui me rend un peu triste sur quelques jours, parce que je me doute bien que ce genre d'être infâme existe réellement, et c'est juste affreux. Comment peut-on être à ce point dépouillé d'humanité ?

Petite anecdote : je l'ai lu juste après Shining, et Stephen King est apparemment l'idôle de Maxime Chattam. Eh bien j'ai largement préféré ce roman à Shining, si bien que je serais incapable de chroniquer Shining à l'heure actuelle. C'est dire à quel point Maxime Chattam a du talent et fait partit de ces auteurs dont je peut lire les romans les yeux fermés, sans m'intéresser à la couverture.

samedi 7 février 2015

Challenge Bouffer la culture (Solangeteparle)

J'inaugure un nouveau truc qu'il y aura tout les mois ici (si je n'ai pas de flemmingythe aigu jusque là) inspiré par la youtubeuse que j'admire à la folie, j'ai nommé : Solange te parle ! Sa résolution 2015 est de "bouffer la culture", voici toute l'explication sur sa vidéo : 


Voici donc mes objectifs par mois : 

1- Lire 5 livres : je suis capable de lire ce chiffre en moyenne, l'année dernière j'ai lu 76 livres, mais cette année ce sera un peu plus délicat d'arriver à ce compte, surtout si je rentre en prépa. J'ai pas envie de mourir en étant passé à côté de pleins de perles de la littérature, et puis je n'ai pas envie de laisser de côté cette immense passion qu'est la lecture avec tout ce qu'elle m'apporte. Je veux lire plus de classiques, plus de littérature étrangère, plus de romans engagés... Mais j'ai surtout envie de lire ce qu'il me plaît, de découvrir des livres inconnus et de vous partager mes plus belles découvertes. 

2- Ecouter 2 discographies complètes de deux groupes que je connais peu/pas : ma passion à égalité avec la lecture, c'est la musique, sans aucun doute. Mais ces derniers temps j'ai plutôt tendance à écouter mes groupes favoris sans forcément aller plus loin. Découvrir deux groupes minimums par mois pour l'instant, ça me paraît raisonnable, mais me connaissant je divaguerais sur spotify toute la journée. 

3- Regarder 3 films : J'ai une culture cinématographique déplorable, genre vraiment. Je n'ai pratiquement vu aucun incontournables, ni les classiques, rien... J'aime pourtant beaucoup le cinéma, mais j'ai tendance à regarder les films que j'aime en boucle, je n'ose pas me poser devant un nouveau film, j'ai tendance à m'ennuyer très vite ou à vouloir faire autre chose. Mais là faut vraiment que je me rattrape parce que mes amis ont des références que je n'ai pas, et que je ne comprends donc pas. 

4- Bosser la guitare et la musique en général : l'apprentissage de la musique fait pour moi partit de la culture, donc je l'inclus dans mes objectifs. J'aimerais continuer à apprendre la guitare plus sérieusement et régulièrement, réellement comprendre comment elle marche et apprendre autant de la théorie que de la technique. Je veux aussi améliorer mon chant et je vais sûrement me mettre au violon d'ici peu.

Ca me paraît assez comme objectifs, on se retrouve donc à la fin du mois pour le premier bilan !

mercredi 19 novembre 2014

Le lion de Joseph Kessel

Lecture commune avec Choulie de livraddict

Je viens tout juste de terminer Le lion de Kessel, un livre assez singulier qui mérite une chronique. Cet ouvrage est connue pour raconter l'histoire d'amitié entre un lion et une jeune fille dans le Kilimandjaro. En vérité, l'histoire est plus fouillée que cela, puisqu'elle aborde les différentes cultures des tribus africaines, ainsi qu'une relation parent-enfant un peu particulière. 

L'histoire est racontée à la première personne. Le narrateur vient en voyage au Kilimandjaro, dans un Parc naturel tenue par John Bollit et sa femme Sybil, parents de Patricia, la jeune fille qui a élevée un lionceau pour qui elle consacre sa vie entière. Il y a plusieurs choses intéressantes à soulever puisque ce livre est vraiment particulier. La narration est faite par un homme dont on ne connait ni le nom ni la vie, et qui n'est pas un acteur important de l'histoire mais plutôt un spectateur de tout ce qu'il se passe autour de lui. Il nous emmène avec lui dans cette belle région du Kenya, et nous donne réellement envie d'y aller tant la nature est belle. De plus, ce livre est une mine d'informations quant aux tribus africaines puisqu'elles existent vraiment, encore maintenant. La relation entre Patricia et le lion, King, est magnifique, touchante, et impressionnante. 

Même si ce livre m'a énormément plu, il y a quand même quelques petites choses qui m'ont énormément gênée. Tout d'abord, j'ai ressenti une touche de racisme de la part des blancs envers les noirs. Ce n'était pas violent, et je pense qu'il faut se resituer le contexte pour comprendre, mais plutôt une sensation de supériorité face aux tribus, comme s'ils n'étaient pas vraiment humains. De plus, étant végétarienne, la relation aux animaux m'a un peu dérangée : certains les respectent, notamment Patricia, mais son père trouve son plaisir en tuant les lions, disant qu'il montre leur amour pour eux ainsi. Pour une personne lambda, ça ne doit pas être dérangeant, mais pour une végétarienne active dans la défense animale et humaine comme moi, c'était plus particulier. L'histoire ne m'a pas plu également, notamment à cause de la réaction de Patricia face aux événements.

En soi, j'ai aimé le livre pour le voyage qu'il nous procure, l'écriture particulière mais réellement belle, la relation touchante entre King et Patricia, même s'il y a quelques mauvais points.

Mon avis sur la saga Hunger Games de Suzanne Collins

Au vu de la sortie de la première partie du dernier tome de la saga jeunesse dystopique Hunger Games, j'avais envie de vous écrire mon avis dessus, un an après ma lecture. Les différentes critiques négatives autour de cette saga m'ont poussé à écrire cet article, non pas pour influencer les personnes qui n'aiment pas puisque les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais pour expliquer pourquoi moi, je l'aime. Cet article risque d'être un peu éparpillé puisque ça fait longtemps que j'ai lu les bouquins, mais je vais essayer d'être tout de même précise. Attention aux spoilers !


Rappelons l'histoire (même si je pense que tout le monde la connaît, sinon ça veut dire que vous sortez d'une galaxie très lointaine) : c'est dans un monde dystopique que l'auteur nous emmène donc. Dans ce monde, l'Amérique du Nord est divisé en 12 districts gouvernés par le Capitole, exerçant un régime totalitaire sur la population. Pour maintenir la terreur sur la population, le Capitole organise chaque année les fameux Hunger Games, où un garçon et une fille tirés au sort dans chaque district se rassemble avec les autres pour s'entretuer dans une arène.

A partir du résumé, la première chose qu'on pourrait dire c'est "mais c'est copié sur Battle Royal ça". Pour ceux qui ne le savent pas, Battle Royal est un livre et film japonais mettant en scène une classe d'élève tiré au sort dans le pays qui chaque année doit s'entretuer sur une île jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. J'avais vu le film il y a très longtemps de cela donc je n'en est presque aucun souvenir, mais je me souviens avoir beaucoup aimé. Je suis d'accord pour dire que c'est ressemblant à Battle Royal, l'auteur a dû s'en être inspiré, mais elle a su pourtant créer un monde autour de ce principe et modifier de telle chose qu'au final, on peut dissocier facilement les deux oeuvres. Et puis après tout, il est maintenant difficile de créer totalement quelque chose de nouveau, tout s'inspire de tout, et pour moi ce n'est pas une tare. 

Pour en revenir aux faits, j'ai surtout aimé la saga pour sa portée politique et l'univers créée plus que pour les personnages ou l'histoire d'amour annexe. J'ai trouvé que c'était une image de la société actuelle, en moins accentuée évidemment : le capitole (cf l'Etat) qui vit dans un monde à part du pe
uple, baigné dans la richesse et les petits plaisirs égoïstes sans se rendre compte de la misère et de l'horreur, sans se rendre compte que la population est humaine et non pas juste une masse. Je trouve d'ailleurs que le film les a parfaitement bien représenté, avec ces habits affriolants et ces attitudes insupportables. Et j'ai l'impression que beaucoup autour de moi ne trouve pas cet aspect de l'histoire intéressante, préférant réduire le livre au triangle amoureux. J'ai aussi aimé l'univers créé : l'idée des jeux, de la guerre qui a divisé le monde... Et puis c'est aussi pour ça que j'ai adoré le dernier tome qui a fait pas mal polémique envers les fans. Je dirais même que c'est mon favoris, parce que dans la dystopie, ce que j'aime, c'est le dénouement, découvrir le pourquoi du comment, voir comment se fait la révolution etc.. J'adore la révolution en fait. Pour parler en terme de littérature exclusivement, le livre a su me tenir en haleine jusqu'au bout : c'est rythmé de façon à ce que l'on tourne les pages en voulant absolument connaître la suite, tout de suite maintenant.

Evidemment, il y a aussi des points que je pourrais reprocher à la saga, notamment les personnages qui ne m'ont pas plus touché que ça, sans raison particulière. Certes Katniss est un personnage fort, et je ne peut nier ses qualités, mais je n'ai pas eu de feelings avec. Et puis je pourrais également reprocher le fait que tout est un peu tout beau tout rose, en quelque sorte, ou même un peu tiré par les cheveux, même si une certaine violence subsiste pour que l'intrigue paraisse quand même vraisemblable, notamment par rapport au totalitarisme. Je ne saurais pas vraiment expliquer ce que j'ai ressenti par rapport à ce que je viens de dire en fait, mais un sentiment de ce genre me revient lorsque je pense à Hunger Games. Le triangle amoureux m'a aussi énervée, d'abord parce que Katniss ne fait pas le choix que j'aurais apprécié qu'elle fasse, et aussi parce que c'est un peu puritain, un peu superficiel, pour essayer d'attirer les jeunes filles en fleurs sans réellement créer quelque chose de beau (à mon sens, bien entendue). Personnellement je suis team Gale ! Concernant les films, la petite soeur de Katniss est super mal représentée : elle est censé être vraiment touchante, mais les réalisateurs en ont fait quelqu'un d'insupportable !

Je trouve cela triste que l'on commence à dénigrer cette saga parce qu'elle s'est valorisé par rapport aux autres, et qu'elle a reconnue un certains succès chez les jeunes. J'ai l'impression que dès que quelque chose devient célèbre, on ne l'aime pas pour ne pas faire le mouton, parce que c'est mieux d'être marginal. Alors que c'est simplement mieux d'être ce que l'on est, d'assumer nos choix, d'aimer en fonction de nous et non en fonction des autres. 

Pour conclure, ce qui m'a réellement plu, c'est le totalitarisme, sujet qui m'intéresse de par son horreur. Suzanne Collins a représenté l'oppression avec brio : on sent la pauvreté, la peur, la faim, la misère... On a peur pour le peuple, et on déteste le Capitole. L'univers est génial, et même si les personnages et les intrigues secondaires ne m'ont pas forcément attirée, j'ai aimé la saga et je pense sincèrement qu'elle vaux le détour. C'est une façon pour les jeunes adolescents de connaître le totalitarisme tout en passant un bon moment. 


samedi 15 novembre 2014

Belle du Seigneur d'Albert Cohen

J'ai lu cet été ce monument de la littérature qu'est Belle du Seigneur, en lecture commune organisée par moi sur Livraddict, avec notamment Lup'addict, Ewaptoppno et Lillie_a94. J'avais alors écrit une petite critique sur le topic que j'ai très envie de retranscrire ici, en la modifiant quelque peu. 

J'ai une relation assez spéciale avec ce livre. J'en ai entendue parler pour la première fois il y a près de 9 mois, lors d'un cours de français, alors que l'on étudiait les monologues intérieurs. Notre professeur a prit pour exemple le premier monologue d'Ariane, et il m'avait vraiment ébloui. J'ai fais des recherches sur internet, et je suis tombé sur la critique de Allyouneedisbook sur youtube, cliquez ici. Elle en parle avec tellement d'entrain, tellement de beauté,
que Belle du Seigneur m'a tout de suite hanté : il me le fallait, et il fallait absolument que je le lise ! Je l'ai achetée, et j'ai attendue 5 mois avant de lancer cette lecture commune, en lisant plusieurs fois le résumé que je trouvais magnifique.

 
«Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d'eux seuls préoccupés, goûtaient l'un à l'autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d'être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s'admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu'ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c'était cela, amoureux, et il lui murmurait qu'il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu'ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu'ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d'elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient.»

C'est donc un roman d'amour entre Ariane, jeune femme qui s'ennuie dans son mariage, et Solal, un homme qui va la sortir de cet ennui. La première chose que je peut dire sur ce roman, c'est que c'est une montagne russe à lui seul, comme l'a dit Lup'addict. Certains passages sont au summum de la beauté, au summum des sensations que l'ont peut ressentir, et cela redescent comme une flèche, avec un ennui à mourir, des passages beaucoup trop long, qu'on ne comprend pas forcément. C'est principalement pour cela que j'ai mis deux mois à le lire !

Comme l'a dit Allyouneedisbook, en 1110 pages, Albert Cohen dissèque avec merveille chaque étape d'une relation amoureuse, de la passion à la déchéance. En 1110 pages, il a le temps de créer des personnages avec une réelle profondeur. On a l'impression que c'est une histoire vraie, qu'Ariane, Solal et Adrien ont réellement existé. Et quels personnages ! J'ai détesté Adrien, j'avais en tête l'image d'un homme tout simplement ridicule, et j'en venais à être heureuse de tout les malheurs qu'il  vivait ! Quelle horreur de penser cela, mais je pense que les lecteurs de Belle du Seigneur vont comprendre ce que je dis. Ariane aussi m'a réellement énervé, et je pense qu'Albert Cohen voulait créer à travers ce personnage une critique de la société, une critique ironique de ce genre de personne, une caricature en quelque sorte. Et puis Solal. Oh mon dieu Solal, quel homme, sans hésiter mon personnage préféré ! C'est le seul qui m'a touchée, qui m'a ébloui, qui m'a charmé...

J'avoue avoir passer certains passages, mais la fin m'a tenue en haleine jusqu'au bout. C'est une fin digne de ce nom, qui m'a serré le coeur, et je m'en souviendrais très longtemps. Au final, j'ai quand même aimé ce monument de la littérature malgré tout ce que je peut lui reprocher. En fait, je pense que je suis passé à côté de beaucoup de choses, notamment le climat politique autour de l'histoire d'amour, que j'ai plus ressenti à la fin qu'au début, ainsi que toute la critique social qu'Albert Cohen fait. Je pense que je relirais une autre fois dans ma vie, peut-être dans 10 ans, peut-être dans 6 mois, mais il y a tant de choses à en tirer, tant de choses à découvrir que ma relation avec ce livre ne peut pas se terminer ainsi. Je ne veux pas rester avec cette petite déception quant à ce titre, alors que certains l'ont dévorés. Je rejoins donc totalement l'avis de Lup'addict, je pense que l'on a ressenti le livre pareillement.

Ma critique d'Interstellar de Christopher Nolan

J'ai été voir Interstellar il y a de cela une semaine, et même si ce n'est plus très frais dans ma tête, j'avais envie d'en parler avec vous car c'est un film que j'ai vraiment beaucoup aimé. Les critiques sur internet sont vraiment toutes aussi différentes les unes que les autres, c'est pourquoi je trouverais cela intéressant d'échanger nos points de vue ! De plus, ma culture cinématographique est au plus bas, j'essaie donc de m'y intéresser de plus en plus en ce moment. J'espère donc pouvoir chroniquer pas mal de films ici (si vous retrouvez une de vos images sur cet article, faîtes-le moi savoir, je ne fais pas forcément attention aux sources).


Ce film est classé en tant que science-fiction et drame, et nous retrouvons notamment Anne Hathaway (actrice qui ne me fait ni chaud ni froid mais qui a un bon jeu d'acteur ici) ou encore Matthew McConaughey, qui m'a fait frissonner ici. Nous suivons donc ce dernier dans le rôle principal du film, Cooper, un père de famille et scientifique, notamment pilote de fusée (trop badass). Il s'est reconvertit en tant qu'agriculteur et vit avec le père de sa femme décédée, et ses deux enfants, Murphy et Tom. Le monde est en danger, "attaquée" par des tornades de poussières, qui ne tarderont pas à détruire les récoltes et asphyxier la population, la tuant alors petit à petit. Cooper est donc appelée par le professeur Brand pour trouver une autre planète habitable pour les humains. En gros, c'est ça, mais c'est beaucoup plus chouette et compliquée, le mieux est donc de courir au cinéma le voir immédiatement. 

L'histoire est indéniablement recherchée, nous passons de rebondissements en rebondissements tout au long du film, de découvertes en découvertes... Cooper part avec une petite équipe trouver la fameuse planète, et ses péripéties sont loin d'être amusantes. Le film est aussi extrêmement scientifique, et ayant malheureusement un esprit seulement littéraire, il me fallait me concentrer pour comprendre un peu tout (je vous laisse donc imaginer les regards amusés de mon copain scientifique à côté). La galaxy est quelque chose qui me fascine, mais surtout qui me fait peur. Imaginer qu'il y a l'infini au-dessus de ma tête, ça fout les boules. Quand je suis sortie de la salle, de nuit, avec la pleine lune et tout... J'étais vraiment trop mal à l'aise. Mais cet endroit donne lieu à des images magnifiques, qu'il faut vraiment voir sur grand écran pour les apprécier. Gravity m'avait plu pour ce côté là, mais selon moi Interstellar nous en met vraiment plein la vue, en mieux. 
La musique a un rôle vraiment important. Je fais toujours attention aux musiques dans les films, je trouve qu'elles changent tout, elles peuvent rendre un film normalement dramatique beaucoup moins crédible si elles sont mal choisis. Ici, elles conviennent tout à fait, rajoutant les émotions nécessaires que les images produisent. Le suspens est haletant, j'en oubliais même parfois de respirer, tant tout est bien ficelée et osé. Au final donc, je n'ai aucun points négatifs à mettre en valeur, à part peut-être une scène qui est arrivée trop vite à mon goût, mais vous le dire serait spoiler la totalité du film.


jeudi 9 octobre 2014

Mon suivi du challenge Le temps d'un très grand week-end !

Jeudi 09/10 : (20h28) Le challenge a commencé depuis 30 minutes et je n'ai toujours pas commencé à lire puisque je voulais terminer mes devoirs d'abord ! Mon week-end est énormément chargé, entre 6 DS à apprendre et le samedi chez une amie, je ne vais pas avoir une minute à moi, ce qui rajoute un peu de piment. Je ne suis pas fatiguée, j'aimerais donc beaucoup terminer mon livre en cours, le décompte débute à la page 396/536 ! Je vous donnerais sûrement des nouvelles plus tard dans la soirée !

Vendredi 10/10 : (19h02) J'étais beaucoup trop fatigué pour repasser ici hier soir mais j'ai bien terminé le tome 1 des Bannits et des proscrits hier soir comme prévu ! Je ne sais pas encore si je vais écrire une chronique à son sujet mais je l'ai beaucoup aimé et j'espère pouvoir acquérir les tomes suivants. Ce matin j'ai commencé Le dernier jour d'un condamné, j'en suis à un total de 155 pages pour l'instant. J'adore l'écriture d'Hugo, elle est incroyable. Objectif de la soirée : terminer la nouvelle! 

Lundi 13/10 : (19h41) Houlala, je n'ai pas du tout été assidu pour ce bilan ! Je vous avez prévenue, j'avais vraiment beaucoup de choses à faire pour ce week-end. Niveau lectures, j'ai décidé d'adapter mon programme à mon boulot, j'ai donc remplacer Sa majesté des Mouches par la relecture du recueil de poème Les mains libres puisque j'avais un contrôle dessus aujourd'hui. J'ai également lu Le dernier jour d'un condamné (que j'ai aimé), et je suis en train de lire Divergente 3. Il me reste quelque chose comme 140 pages pour réussir le challenge niveau lectures, mais niveau actions je ne pourrais malheureusement pas remplir les deux que je m'étais donnée :/ Tant pis, il faut dire que le challenge tombait mal par rapport à mon programme du week-end, mais j'espère pouvoir participer à la prochaine session avec + d'assiduité :)